Comment aider

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Vous avez des personnes confrontées au TDAH parmi vos proches ?
Vous êtes inquiets et vous voudriez comprendre ?

– Informez-vous. Choisissez en première ligne des sources dignes de confiance : les professionnels formés au TDAH avec une réelle expertise, les associations de références. Méfiez vous des articles aux titres racoleurs, des journalistes qui ne citent pas leurs sources ou qui n’en citent pas suffisamment. Recoupez ces informations entre elles.

– Ne généralisez pas à partir de cas isolés.
Les témoignages peuvent illustrer ce que vivent les personnes confrontées au TDAH mais ils n’ont valeur de preuve que lorsqu’ils sont étudiés de façon rigoureuse par des scientifiques.
Préférez les études scientifiques réalisées en double aveugle avec un échantillon assez représentatif au témoignage de votre voisine qui « a un frère qui a un fils diagnostiqué qui… ».
Tout le monde a un jour rencontré un presque centenaire qui a fumé toute sa vie et qui est en grande forme. Gardons nous d’en déduire que fumer est bon pour la santé !

– Méfiez-vous des promesses des médecines parallèles prétendant guérir le TDAH : le TDAH ne se guérit pas. Posez vous la question de savoir si ces personnes ont reçu une formation sur le TDAH, quelle idéologie se cache derrière ces affirmations, ce qu’ils ont à vendre ?

– Respectez les personnes confrontées au TDAH. Ne donnez votre avis que lorsque celui-ci est sollicité.

– Faites preuve d’humilité si vous ne connaissez pas le trouble. Montrer votre intérêt pour le sujet. Poser vos questions sans juger.
Attention aux fausses questions qui sont plutôt des jugements de valeurs  :
« Cet enfant n’a-il pas juste besoin qu’on lui mette des limites ? ». Sous entendu : l’enfant est mal élevé, les parents sont incompétents, l’existence du trouble est niée.
« Pourquoi donnes-tu de la drogue à ton enfant ? ». N’est pas une question mais une affirmation : tu drogues ton enfant.
« Sais-tu que ce médicament a des effets secondaires ? ». Insinue que le parent donne un médicament à son enfant sans avoir pris la peine de se renseigner.

– Si malgré tout, vous vous sentez en désaccord avec la personne, n’abordez plus le sujet. La personne atteinte du TDAH ou ses parents sont les seuls compétents pour décider de ce qui est bon pour eux ou pour leurs enfants.
Vous ne convaincrez personne, risquez d’entacher la relation que vous avez, et, en définitive, ferez plus de tort que de bien.

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter l’association TDA/H Belgique.