Règles de base

Faire le point

L’adolescence est une période de transition pendant laquelle le jeune, plus vraiment enfant et pas encore adulte, se cherche. Il se détache progressivement de ses parents, commence à vivre ses propres expériences, met en place ses valeurs personnelles et construit peu à peu sa personnalité.

De votre côté, voici des années que vous vous impliquez corps et âme dans son éducation, notamment en le soutenant au quotidien et en vous investissant au niveau de sa santé et de sa scolarité.

Être parent d’un jeune atteint de TDAH demande énormément de réajustements, de souplesse et de rigueur. Le moment est venu de faire le point, de voir où vous en êtes dans votre relation et de remettre en question les exigences et les limites que vous lui imposez et, tout en conservant votre rôle d’éducateur, de commencer à jouer également auprès de votre ado un rôle de consultant et de collaborateur.

Passez en revue les objectifs que vous avez déjà atteints. Ceux-ci méritent des félicitations.
Posez-vous ensuite la question de savoir lesquels nécessitent encore une attention particulière et auront donc votre priorité dans un avenir proche.

Être objectif

Le regard que vous posez sur le jeune est grandement influencé par votre histoire commune. Une relation chaotique ou un quotidien rempli de difficultés risquent de vous faire voir la réalité de manière subjective et de teinter votre jugement de postulats négatifs.

Vos réactions dépendent également de votre état général. Lorsque vous êtes soucieux ou fatigué, elles peuvent être disproportionnées.

En cas de crise, prenez un temps de recul qui vous évitera de réagir de manière démesurée, vous permettra de garder un regard objectif et vous aidera à faire la part des choses.

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S’informer sur le TDAH : ne pas punir la biologie

Encadrer, encourager et guider un jeune sur le chemin de l’autonomie est d’autant plus difficile quand celui-ci est atteint de TDAH et qu’il est nécessaire de tenir compte de l’impact de son trouble sur son comportement. Cela vous oblige à revoir fréquemment vos attentes et exigences en fonction de ses capacités.
S’informer sur le trouble et la manière dont il affecte l’adolescent dont vous avez la charge est essentiel pour mieux le comprendre et l’aider à faire face aux difficultés qu’il rencontre.
Cela vous permet, notamment, d’éviter de le sanctionner pour des comportements qu’il ne peut maîtriser… comme les symptômes biologiques du TDAH.

Les adolescents progressent tous à des rythmes différents mais, de manière générale, ceux atteints de TDAH mûrissent plus lentement que leurs pairs.
Exiger d’un jeune atteint de TDAH qu’il soit autonome au niveau scolaire et qu’il puisse gérer à la fois les symptômes de son trouble, ses sentiments et son émotivité est complètement utopique.
En effet, à cause de son TDA /H, il lui faudra plus de temps que ses camarades pour acquérir des automatismes, mettre en place des stratégies d’organisation et de gestion du temps, et apprendre à dominer son affect.

 

Le sanctionner pour les symptômes de son trouble portera moins ses fruits que l’aider à trouver des stratégies pour y faire face.
Une aide extérieure, comme un spécialiste en méthode de travail, un logopède/orthophoniste, un neuropsychologue, un psychologue comportementaliste, un ergothérapeute, etc. peut également se révéler fort utile.

Il est possible que vous soyez encore obligé de vérifier chaque jour le cartable de votre fille de 13 ans, alors que vous n’avez jamais eu à le faire pour ses frères et sœurs. Ne portez pas de jugement de valeur et acceptez que cela puisse faire partie des tâches supplémentaires nécessaires à l’éducation d’un jeune atteint de TDAH.

Ces différents apprentissages prendront du temps. Faites preuve de patience !

Établir une bonne communication avec le jeune

Une bonne communication est celle ou chaque partie se sent entendue et respectée.

Communiquer avec un adolescent n’est pas facile.
Nous avons tendance, lorsque nous constatons qu’il est confronté à un problème, à lui prodiguer nos conseils, à lui faire la morale ou à le questionner à tort et à travers. Croyant bien faire, nous voulons souvent, forts de notre expérience, résoudre le problème à sa place.
L’effet produit par notre comportement est souvent contraire à celui attendu. Incompris, se sentant manipulé, le jeune risque alors de se fermer ou de se révolter.

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Il ne s’agit pas de ne jamais utiliser ces moyens de communication, parfois pertinents, mais d’être conscient que, dans certaines situations, ils peuvent être contre-productifs.
Observer le jeune et ses réactions vous permettra de savoir si vous utilisez un moyen de communication inadéquat. S’il se ferme, s’en va, réagit avec agressivité, n’écoute plus… il vous faudra probablement changer de registre.

Dans la plupart des cas, l’adolescent atteint de TDAH a seulement besoin d’être écouté et entendu, sans autre réaction de votre part que la reformulation de ce qu’il vient de dire.
Pour bien écouter, il faut pouvoir se taire et être disponible.
L’ado viendra souvent vous parler au moment où vous l’attendez le moins, et généralement pas lorsque vous le bombardez de questions.

Faire des remarques constructives

Le jeune atteint de TDAH subit remarques et critiques depuis sa plus tendre enfance, que ce soit à la maison, à l’école, lors des activités parascolaires et même avec ses amis : « Calme-toi ! », « Fais moins de bruit ! », « Cesse de gigoter ! », « Fais des efforts ! », « Concentre-toi ! », « Fais attention ! », « Écoute ce qu’on te dit ! », « Thomas a ENCORE oublié ses affaires de sport ! »…

Ceci a plusieurs conséquences négatives :

  • Le renvoi perpétuel d’une image négative fait que l’enfant se construit avec une mauvaise vision de lui et manque souvent d’estime de soi à l’adolescence.
  • Les remarques constantes finissent par ne plus avoir aucun effet.
  • Si ces remarques ont encore un impact, le jeune les prend plus comme des agressions que comme des conseils pour l’aider à progresser. Elles ont alors comme effet une démotivation de plus en plus grande.

Voici quelques conseils qui vous aideront à faire des remarques constructives :

  • Plutôt que de faire des critiques spontanées, harcelantes et menaçantes, commentez ses comportements de manière réfléchie et proactive, et essayez de mettre en place un dialogue visant la résolution conjointe des problèmes.
  • Votre ado est sensible à son image, particulièrement face à ses amis. Il risque de se sentir humilié et de vous en vouloir si vous lui faites des remarques devant témoins. Un affront public ne le fera pas progresser, bien au contraire. Le rabaisser ainsi l’incitera à la vengeance, notamment en faisant exactement le contraire de ce que vous lui avez demandé. Faites-lui vos remarques en privé.
  • Commencez par ce qui est positif avant d’aborder ce qui peut être amélioré.
  • Ne jugez pas la personne, mais le comportement. Aux jugements du style : « Tu es fainéant », « Tu es méchant », préférez le concret et l’explicite : « Tu as une mauvaise note, sais-tu ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui t’a manqué ? Si c’était à refaire, comment t’y prendrais-tu ? » « Lorsque tu fais de telles remarques à ta sœur, cela la blesse. »
  • Après une critique, proposez une solution concrète et applicable.

Donner de l’attention positive

On le sait, encourager les bons comportements et valoriser le jeune est essentiel. Ça l’est encore plus pour un jeune atteint de TDAH qui, à cause de son trouble, reçoit plus qu’un autre, son lot de remarques négatives, et ce, depuis sa plus tendre enfance.
L’adolescent atteint de TDAH a souvent une estime de soi fragilisée et un énorme besoin de reconnaissance.

Encouragez-le. Valorisez-le dès que possible. Mettez en avant ses qualités. Traquez les bonnes attitudes, soulignez les efforts, encouragez les plus infimes progrès, les réussites même minimes.

Passez du temps avec lui. Partagez des moments privilégiés, des activités (sport, cinéma, shopping…).

Si le jeune est en difficulté à l’école, il est important de lui permettre de vivre des expériences positives et de prendre conscience de ses forces dans des activités autres que scolaires. Proposez-lui d’en tester plusieurs afin de développer son champ d’intérêt et de trouver celles qui lui permettront de s’épanouir.

Pour ces raisons il est déconseillé de sanctionner l’adolescent atteint de TDAH en le privant de ses activités parascolaires parce qu’il a de mauvaises notes.

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Structurer

L’approche d’un adolescent atteint de TDAH est fondamentalement la même que celle de tout adolescent. À la seule exception qu’avec un jeune atteint de TDAH, vous ne pourrez pas vous permettre autant de liberté, vos erreurs porteront plus à conséquences, vous devrez vous montrer plus strict et plus cohérent, et vous en tenir aux règles de manière plus structurée.

Tout comme pendant son enfance, cet adolescent a un besoin considérable de structures. Il est nécessaire de lui offrir un milieu de vie stable, calme et organisé, et de lui donner un rythme quotidien fixe : lever, école, repas, travail scolaire, temps libre, coucher.
En effet, un schéma quotidien et hebdomadaire au sein d’une structure prévisible lui procurent un point d’appui et le rassurent.

Vous devrez vous tenir à cette structure plus longtemps que pour un autre jeune. Les parents s’attendent à ce que certaines règles ou habitudes « normales » soient enfin acquises une fois pour toutes, mais quand il s’agit d’un ado atteint de TDAH, il est nécessaire de les maintenir vraiment plus longtemps et plus fermement que pour tout autre adolescent.

Définir les limites, établir des règles

Le jeune atteint de TDAH a besoin d’être soutenu sur le chemin de l’autodiscipline et de l’autonomie par des attentes en corrélation avec ses comportements, et par un mode de fonctionnement constant et régulier. La mise en place de règles et de limites cohérentes et bien définies lui servira de repère et l’aidera à s’organiser, se stabiliser… Celles-ci seront claires, constantes et structurantes.

Une bonne communication entre les adultes et l’adolescent est indispensable pour aider ce dernier à comprendre le pourquoi des limites et des règles imposées et ainsi mieux les accepter.

Pensez à les adapter à son nouvel état d’adolescent. Il n’a plus 10 ans ! Vous ne pouvez exiger de lui qu’il devienne mature et autonome si, de votre côté, vous le maintenez dans un rôle de « petit enfant ». Écoutez-le et soyez parfois prêt à négocier et à faire des compromis qui l’aideront à devenir indépendant et adulte.

Comment mettre en place des règles ?

  • Établissez des règles de conduite familiales et scolaires peu nombreuses, claires, simples et sécurisantes, adaptées à l’âge, aux besoins et aux capacités du jeune, avec des conséquences logiques et naturelles à leur manquement.
  • Faites équipe avec votre conjoint, imposez les mêmes règles !
  • Affichez les règles. Vous éviterez ainsi les risques de discussion et de contestation.
  • Les règles sont stables et cohérentes. Elles ne sont pas influencées par votre humeur ou votre fatigue. Le jeune a besoin de sécurité dans le cadre éducatif que vous lui proposez, soyez donc constant dans vos réactions face à son comportement, peu importe la situation.
  • Trouvez le juste milieu en vous montrant ferme par rapport aux valeurs essentielles, tout en faisant preuve de souplesse sur d’autres points moins fondamentaux.
  • Qu’il ait un TDAH ou non, la règle est la même ; seul le niveau d’exigence sera adapté aux capacités du jeune atteint de TDAH.
  • Donnez l’exemple. Un adulte qui exige le respect doit lui aussi faire preuve de respect. Si le jeune doit s’excuser lorsqu’il fait une erreur, l’adulte doit également le faire, etc.
  • Avant de lui faire un reproche, soyez attentif à vos propres comportements et attitudes.
  • Certaines règles sont incontournables, principalement celles qui concernent la sécurité : je ne conduis pas quand j’ai bu, je ne monte pas dans le véhicule de quelqu’un qui a consommé de la drogue ou de l’alcool… Vous prévoirez, ici plus encore que dans les autres cas de figure, des conséquences instantanées et facilement applicables lorsqu’elles ne seront pas respectées.

Réduire les luttes de pouvoir

La mise en place des règles est plus facile quand les ados contribuent à leur établissement. Même le plus rebelle d’entre eux sera plus enclin à se conformer à un règlement s’il a eu son mot à dire dans son élaboration.
Cela ne veut pas dire pour autant que le jeune est un associé à parts égales dans le choix des règles, ni qu’il peut imposer son point de vue aux adultes.

Établissez, énoncez et expliquez lui les règles non négociables. Elles concernent en général la santé, la sécurité, les valeurs profondes que vous voulez transmettre et le bien-être de votre famille ou de la communauté.

Le choix des règles négociables peut faire l’objet d’une réunion mensuelle durant laquelle chacun donne son avis. C’est l’occasion de laisser chaque membre de la famille exprimer ses griefs et ses plaintes, de discuter des règles déjà en place et de les adapter si nécessaire. Une fois qu’une règle est établie, tout le monde doit la respecter jusqu’à la réunion suivante.

Les règles sont écrites et signées, comme un contrat (temps d’étude, heures de sorties autorisées, travaux ménagers, conduite…)

Un petit nombre de règles avec des rappels fréquents et cohérents fonctionnera mieux qu’une longue liste qui risque de ne pas être retenue, et donc pas appliquée.

Le non-respect d’une règle doit entraîner une conséquence systématique de votre part.

Sans jamais être totalement évitables, les luttes de pouvoir seront ainsi réduites.

Anticiper les problèmes

Soyez proactif. La majorité des difficultés que les adultes rencontrent avec les adolescents sont hautement prévisibles. II vous appartient donc d’apprendre à anticiper les problèmes et de prévoir des stratégies spécifiques pour y faire face.
Pour cela, structurez un maximum la maison, la salle de classe… avec des routines, des règles internes, des conséquences claires aux manquements, etc.
Ceci vous permettra de réagir de manière calme et constructive, même en situation de crise.
Que ferez-vous si le jeune sèche les cours ? Vous insulte ? Ne respecte pas les horaires ? Rentre saoul à la maison ?
Sans une telle planification, vous risquez de réagir sous le coup de l’énervement, et donc de manière épidermique et émotionnelle, ce qui risque de détériorer votre relation.

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Faire la différence entre problèmes majeurs et problèmes mineurs

Il est important de différencier les problèmes majeurs des problèmes mineurs.
Un problème majeur est dangereux pour l’équilibre du jeune.
Un problème mineur constitue un problème à vos yeux, vous ennuie au quotidien sans pour autant nuire au bien-être de l’ado.
Un problème majeur est généralement reconnu comme tel par tous, tandis qu’un problème mineur sera perçu de façon différente d’une personne à l’autre. Vous pouvez être très irrité par la tenue vestimentaire de votre ado, tandis que le reste de la famille n’y attache aucune importance.

Votre réaction sera différente selon la classification que vous ferez du problème.

Les problèmes majeurs sont notamment l’école buissonnière, le décrochage scolaire, l’absence d’amis, le harcèlement, le manque d’estime de soi, les troubles de l’anxiété, la dépression, les troubles du comportement, le refus de se soigner, les addictions (alcool, tabac, drogue, internet…), le vol, les comportements sexuels à risques, les fugues, la délinquance, etc.

Attaquez-vous en priorité aux problèmes majeurs !
N’hésitez pas si nécessaire à chercher une aide extérieure.

Rester vigilant

Expliquez clairement les règles à respecter en dehors de la maison et le comportement que vous attendez de la part de votre adolescent.

Maintenez structure et supervision aussi longtemps que cela vous semble nécessaire.

La recherche a démontré que les parents qui ne peuvent répondre aux quatre questions suivantes « Avec qui est le jeune ? Où est-il ? Que fait-il ? Quand reviendra-il ? » ont une probabilité plus grande de le voir fréquenter des groupes à risques, abuser de substances illicites ou tomber dans la délinquance.
Vous devriez donc toujours pouvoir répondre à ces quatre questions fondamentales.

Les délits majeurs requièrent une sanction systématique. Les adolescents atteints de TDAH courent notamment plus de risques de consommer des substances illicites, de ne pas respecter le code de la route, d’avoir des accidents de voiture que ceux qui ne sont pas touchés par ce trouble. Or ces comportements peuvent avoir des conséquences dramatiques !
Soyez clairs. Tolérance zéro pour les comportements dangereux ou illégaux !

Il est parfois nécessaire d’aller chercher de l’aide. Un jeune qui refuse toute limite, ne respecte aucune règle, commet des actes inacceptables ou multiplie les comportements dangereux, y compris contre lui-même, exprime une souffrance qui doit être prise au sérieux.
En effet, ce type de comportement va au-delà de la crise d’adolescence ordinaire, y compris chez un jeune atteint de TDAH.
La situation ne s’améliorera pas de manière spontanée. Si nécessaire, n’hésitez pas à chercher de l’aide auprès d’un thérapeute, d’un médecin ou d’un service spécialisé dans l’aide à la jeunesse.

Gagner et exiger le respect

Le respect mutuel des jeunes entre eux, du jeune vis-à-vis de l’adulte ou de l’adulte vis-à-vis du jeune, est un fondement essentiel de la relation humaine. Tout un chacun mérite le respect et est en droit de l’exiger. Vous ne devez pas accepter d’être insulté ou méprisé par qui que ce soit, a fortiori par votre enfant.

Étant donné la grande émotivité qui accompagne le TDAH, les frustrations, mécontentements et ressentiments de votre ado peuvent se changer rapidement en colère. Il peut vous en vouloir de ne pas le laisser faire ce qu’il veut, et bien sûr, il a le droit de vous le faire savoir, mais pas de n’importe quelle manière. Prenez acte de ses sentiments et ne les critiquez pas s’il sont exprimés de manière responsable : verbalement, sans exagération (pas d’insulte, et encore moins de geste violent…).

Vous pouvez vous montrer compréhensif vis-à-vis de son mécontentement, mais n’acceptez en aucun cas les insultes, les brutalités physiques ou les dégâts matériels.

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Si le jeune montre du respect à votre égard, encouragez-le. S’il ne le fait pas, faites-lui remarquer que de cette manière, il n’obtiendra rien.

Lorsque le manque de respect devient excessif, un moyen de le bloquer est de vous mettre en grève. Vous signalez alors à l’adolescent que, tant qu’il vous manquera de respect, vous cesserez de vous considérer et donc d’agir comme son parent. Vous ne le conduisez plus nulle part, ne lui préparez plus ses repas, ne faites plus ses lessives, ne vous informez plus de sa journée, etc.
Dans les cas extrêmes, soyez prêt à appeler la police. Certaines limites ne peuvent être dépassées, et un rappel de la loi est parfois indispensable.

Favoriser un mode de vie sain

Favorisez et soyez le modèle d’un mode de vie sain. Assurez-vous que votre adolescent fasse de l’exercice, ait une alimentation équilibrée et dorme suffisamment.

La pratique d’une activité physique régulière a un effet positif sur le stress, les fonctions cognitives et le bien-être émotionnel.

Vous l’aiderez en veillant à ce qu’il ait une alimentation équilibrée, comprenant des protéines (animales ou végétales), suffisamment pourvue en fer, zinc, magnésium et oméga 3 (sous formes d’aliments ou de compléments) et pauvre en sucres rapides, aliments raffinés, colorants artificiels et additifs.
Pour ce qui est des intolérances alimentaires, les recherches suggèrent qu’elles peuvent exacerber l’agitation et les difficultés de concentration chez certains.

Le manque de sommeil chronique est responsable d’une aggravation des symptômes du TDA/H, notamment des problèmes d’attention. Mettre en place un rythme de sommeil régulier et se battre contre les insomnies se révèle donc crucial.

Les écrans ne sont pas nocifs à condition qu’ils n’interfèrent pas avec les autres activités (sommeil, activités sportives, relations sociales, scolarité…) et qu’ils soient utilisés de façon contrôlée.

Continuez à croire en lui

Les adolescents atteints de TDAH ont besoin de l’amour et du soutien inconditionnel de leurs parents.
Si vous continuez à croire en lui et en son potentiel, s’il voit en vous son premier supporter, cet adulte en devenir pourra se construire sur des bases solides.