Trucs et astuces

 

Voici quelques-uns des multiples trucs et astuces utilisés par les parents d’enfants atteints de TDAH.
Nous sommes ravis de les partager avec vous.
Si vous aussi vous en avez. N’hésitez pas nous les envoyer.

Mes trucs

L’enfant hyper veut être le premier, aller plus vite, plus loin…
et il ne voit pas les murs, les obstacles, les portes… ni même les méchants meubles qui se jettent sur lui…
Il croit savoir tout mieux faire que vous… il le dit, le revendique… il veut faire… et il casse aussi… enfin surtout… et ça le fâche…
car c’est le truc qu’il avait dans les mains qui s’est cassé tout seul… c’est pas lui…
Dans son cerveau les objets se cassent d’eux-mêmes, les obstacles l’agressent, les murs foncent sur lui, ou n’avaient pas à être dans son chemin…

Tout comme l’adulte que je suis qui a une porte qui a fait exprès de se refermer sur ma main… Un hyper ne supporte pas de perdre, c’est pour ça qu’il faut savoir lui faire croire qu’il a gagné… Se servir du détournement d’attention, mettre de la magie dans l’ordinaire, réinventer un fonctionnement au quotidien en se servant du positif des troubles pour diminuer les cotés négatifs…

S’il ne mémorise pas sa poésie en la répétant plusieurs fois…
Il s’en souviendra peut-être mieux en la chantant a sa façon…
(la mienne fait la version rap… c’est trop drôle… et ça marche:-))… S’il écrit mal en bleu… essayez les couleurs de l’arc-en-ciel, peut-être que l’une d’elle sait mieux écrire… Parfois faire les devoirs ça marche mieux dans l’effet d’urgence… sans le laisser réfléchir à une autre possibilité… (jouer sur la méthode… sitôt dit, sitôt fait… et quand c’est commencé… y a plus qu’a continuer, il n’a plus le choix…..

Savoir inventer des devises pour chaque situation , avec une dose d’humour… tout passe…
« devoirs finis….jouets de sortie »
« jouets rangés, à table pour se régaler »
« sagesse d’un moment, câlin maintenant ».

Croire au pouvoir des mots, dire autrement parfois ça change tout.
Un hyper a beaucoup d’imagination et se prend vite au jeu…

Léa

 

Les enfants atteints de TDAH… leur fonctionnement et des trucs que j’utilise.

Dans ses jeux l’enfant hyperactif est poussé par le turbo d’une fusée… alors que les autres avancent à la vitesse de leur trottinette. Si l’enfant ne comprend pas une explication, recommencer en changeant de sens… des fois il entend « à l’envers »…( même moi si je comprends pas un truc… je commence par la fin pour comprendre le début :-)…

Retenir que certaines expressions ne s’impriment pas dans le cerveau… faut se faire une raison…
« calme-toi, fais attention, va moins vite, ne bouge pas, écoute-moi, t’emballe pas, y a des règles à respecter, sois patient, attends 5 minutes… »
et plus on lui dit… plus il en rajoute….

On ne dit pas « on va faire »… si c’est pas le projet des 5 minutes suivantes…
car l’espace de l’hyperactivité est virtuel… et attendre est une injustice…

Clémentine

 

 

L’ Avale-Soucis

Fabriquez avec votre enfant, une jolie boite ou pochette en tissus.Le principe : l’enfant y glisse ses soucis, disputes, craintes etc…. écrites sur un papier le soir, avant d’aller au lit, afin de les faire disparaître par l’Avale-Soucis.

Déborah

avalesoucisµ

50 façons de dire “très bien” à son enfant et ainsi l’encourager à persévérer.
Juliette

  • 1. Tu y es
  • 2. Tu y es presque
  • 3. Tu es sur la bonne voie.
  • 4. Exact
  • 5. Bien !
  • 6. Tu es sur la bonne voie à présent
  • 7. Épatant !
  • 8. Exceptionnel
  • 9. Ça, tu le fais très bien
  • 10. Tu travailles vraiment fort aujourd’hui
  • 11. Tu réussis admirablement
  • 12 .Ça c’est du travail bien fait
  • 13. C’est mieux que jamais
  • 14. Tu apprends vite
  • 15. Fantastique !
  • 16. C’est bon
  • 17. Tu l’as très bien réussi
  • 18. Tu me donnes envie de chanter
  • 19. J’apprécie ton travail ardu
  • 20. Tu fais beaucoup d’efforts
  • 21. Tu es sur le point de réussir
  • 22. Tu fais vraiment des progrès
  • 23. C’est la bonne façon de faire
  • 24. C’est vraiment bien
  • 25. Formidable !
  • 26. Bravo !
  • 27. C’est beaucoup mieux
  • 28. Tu travailles vraiment très vite
  • 29. Tu as beaucoup travaillé aujourd’hui
  • 30. Tu as trouvé la solution
  • 31. Tu as raison
  • 32. Je suis très contente de t’avoir comme élève, enfant…
  • 33. Je suis très fière de toi !
  • 34. Tu t’améliores de jour en jour
  • 35. Parfait !
  • 36. Je n’aurais pas pu faire mieux
  • 37. Tu as fait un excellent travail
  • 38. Tu as tout compris
  • 39. C’est vraiment agréable d’enseigner à un élève comme toi
  • 40. Bon travail
  • 41. Tu t’es surpassé aujourd’hui !
  • 42. Je savais que tu y arriverais
  • 43. J’apprécie tes efforts
  • 44. Je suis ravie de te voir travailler ainsi
  • 45. Tu fais du bon travail
  • 46. Bon travail !
  • 47. Je suis très fière de ton travail aujourd’hui
  • 48. Tu m’épates !
  • 49. Magnifique !
  • 50. Félicitation !

Faire face aux disputes : les trois balles.
Josy

Depuis quelques années, j’ai mis en place « les balles ». J’explique … J’ai trois balles (balles de mousse du magasin à 1euro), une pour le tour de parole, une pour régler les conflits et une en coeur pour les mots doux. Quand il y a conflit entre deux enfants, celui qui est impliqué va voir l’autre avec la balle et celui-ci doit l’écouter. L’enfant doit commencer sa phrase par « Je n’ai pas aimé quand…(exemple : tu m’as poussé) parce que… (exemple : j’ai eu peur de tomber ou ça m’a fait mal ou je suis tombé sur un autre ami etc.). Il termine son message par la phrase : « As-tu compris ? » puis il donne la balle à l’autre.

Le fait de répondre oui montre qu’il a reçu le message et est prêt à donner une explication. L’accusé a alors le droit de parole et le premier doit obligatoirement l’écouter puisqu’il a la balle. Il a le droit de dire lui aussi s’il y a quelque chose qu’il n’a pas aimé. Ou il fait des excuses à l’autre. La balle oblige les enfants à s’écouter. Le fait de dire comment on s’est senti quand l’événement s’est produit fait réfléchir l’autre. La méthode fonctionne dans la majorité des cas quel que soit l’âge. Avec les enfants impulsifs il faut souvent répéter. On a parfois l’impression de tout le temps repartir à zéro sauf que tout doucement nos interventions font leur chemin et puis un jour l’enfant mature et arrive à mieux se contrôler.

Cela fonctionne aussi avec les ados ou les adultes.
N’oubliez pas la petite balle coeur. C’est la préférée de tous !
Un petit « Je félicite » de temps en temps, ça mène loin.

La boîte à bisous de Jacques Salomé

Il était une fois un ex-enfant, qui était devenu un adulte important, très sollicité et très occupé. Quand je précise important, je veux dire qu’il avait acquis dans le monde de l’éducation une certaine réputation, qu’il était consulté et donnait de-ci, de-là des conférences sur la famille et l’école. Par ailleurs il avait élevé plusieurs enfants, devenus à leur tour des adultes et depuis quelque temps il songeait à prendre sa retraite professionnelle sans y parvenir, pour se consacrer au jardinage, qui était sa grande passion.

Toute son enfance, cet homme avait été élevé essentiellement par sa mère, aujourd’hui âgée de soixante-dix-neuf ans, qui vivait seule dans un petit appartement dans une lointaine ville de province. Et curieusement, avec l’âge, la distance entre la mère et le fils leur semblait à l’un comme à l’autre de plus en plus longue, de plus en plus grande, de plus en plus difficile à franchir. Vous l’avez deviné, il y avait entre cet homme et cette femme âgée un attachement profond. Au-delà des sentiments d’affection et d’amour qui circulaient entre eux, s’était développée au cours des vingt dernières années une relation d’échanges et de partages qui apportait beaucoup à l’un et à l’autre.

Mais aujourd’hui la distance qu’il y avait entre eux commençait à peser, surtout à la mère. Elle trouvait qu’elle ne voyait pas beaucoup son fils et en tout cas pas suffisamment. Bien sûr ils se téléphonaient, il lui envoyait des petits mots, des poèmes, des petits dessins humoristiques, elle lui répondait toujours dans le jour qui suivait, mais cette maman trouvait que cela ne remplaçait pas sa présence, et surtout les petits bisous de tendresse qu’ils pouvait se donner quand ils étaient proches l’un de l’autre. L’homme se rappela avoir lu quelque part que, lorsqu’une situation est bloquée au niveau de la réalité, on pouvait toujours tenter de l’ouvrir et de la nourrir en pratiquant des démarches symboliques. Comme il était un petit peu bricoleur, il décida de fabriquer une boîte à bisous et de l’offrir à sa mère.

Vous ne savez peut-être pas comment fonctionne une boîte à bisous? C’est relativement simple, à condition de respecter quelques consignes élémentaires. Tout d’abord, la boîte doit avoir un couvercle qui s’emboîte très soigneusement, de façon à ne rien laisser échapper de son contenu quand elle n’est pas utilisée. Mais vous devez l’avoir toujours proche de vous, dans un lieu d’intimité pour pouvoir vous en servir à votre convenance. Après avoir rempli la boîte de bisous variés, d’intentions de tendresse et de pensées positives, vous refermez le couvercle et l’offrez à la personne de votre choix. Le destinataire, le soir de préférence, ou à d’autres moments de la journée quand le besoin s’en fait sentir, peut soulever délicatement le couvercle et accueillir ainsi un baiser ou deux, à lui seul destinés, ou encore recevoir un message de tendresse sous la forme d’un pétale de rose ou d’une graine de tournesol. Il doit faire très attention et ouvrir la boîte à bisous avec précaution, car les baisers sont très volatils, ils ont tendance à se répandre dans la nature à le recherche de ceux qui peuvent les accepter.

Quand la boite est vide, celui qui la possède peut demander à la personne significative de sa vie de la remplir et de la renvoyer soigneusement fermée. Ainsi le jour arriva où la mère de cet homme, après avoir accueilli son fils chez elle pendant un court séjour, se vit offrir une belle boite en bois de santal, avec une très belle forme, très parfumée, délicatement décorée. Son fils lui expliqua qu’il s’agissait d’une boîte à bisous et lui apprit comment elle fonctionnait.

«Chaque fois que je viendrai te rendre visite, je remplirai la boîte de bisous pour toi toute seule, maman. Je te demande de veiller à ne pas l’ouvrir trop vite, à ne pas la laisser à portée de tes petits-enfants, qui, eux, sont de très grands consommateurs de bisous et auraient vite fait de vider ta boîte en une seule soirée…»
«Tu es sûr que cette boîte est pour moi toute seule»?
«Pour toi toute seule! D’ailleurs les bisous que je dépose dedans je ne les destine à personne d’autre qu’à toi, maman. C’est une façon pour moi d’être présent, proche de toi, et de témoigner de mon affection tous les jours».
«Elle me semble un peu petite, tu ne crois pas»?
«Elle paraît petite, mais elle contient beaucoup, beaucoup de bisous, de pensées tendres pour toi»!
«Et quand la boîte sera vide, je pourrai t’appeler pour que tu viennes la remplir à nouveau»?
«Je vois que tu as bien compris le fonctionnement de ma boîte à bisous»!

Au début, cependant, ce ne fut pas aussi simple que cela. La mère avait tendance à ouvrir sa boîte plusieurs fois par jour, en l’approchant de son visage et même de son oreille gauche, car elle était un peu sourde de la droite. Un matin même, un peu inquiète, elle voulut vérifier s’il y avait encore des bisous et ouvrit la boîte avec un peu trop de précipitation, ce qui fait que la plupart des bisous s’envolèrent. Mais, après quelques semaines d’entraînement et d’apprivoisement mutuel, la boîte à bisous fonctionna parfaitement. Et fut acceptée avec beaucoup de respect par la maman. La vielle dame et elle s’entendirent à merveille jusqu’à la fin de sa vie.

Si vous ne voulez pas me croire, faites un jour l’expérience et offrez une boîte à bisous à ceux que vous aimez….quand ils sont loin de vous.

 

 

 

Les punitions

Mon fils atteint de TDAH dyslexique, dyspraxique et dysgraphique fait les “punitions” données par ses professeurs sur ordinateur.
Je mets un mot sur sa “punition” en notant que notre enfant est atteint de TDAH etc…. et que ses pathologies sont reconnues comme un handicap. Et je note aussi l’explication du mot du Handicap.
Jusqu’à ce jour, je n’ai eu aucune réflexion de la part des profs.

Clara

Pour aider mon fils apprendre une poésie

Soit je mime la poésie.
Soit je la chante avec un air facile à retenir.
Soit je lui dessine chaque paragraphe.

Pour lui cela marche très bien et il en est ravi car on rigole beaucoup.
Si je dessine et qu’il trouve que mon dessin n’est pas réussi alors il qui prend l’initiative de refaire le dessin.
Comme il est très visuel que ce soit pour les gestes ou les dessins, il retient facilement ses poésies.

Natou

Comment favoriser un climat propice à la concentration ?
Sylvie

Une vie quotidienne équilibrée et un climat serein améliorent nettement la capacité de concentration de votre enfant.
L’enfant fait de nombreux apprentissages dans sa vie. Il nous observe et nous imite en retenant les attitudes des adultes et des enfants qui l’entourent. Cela sous-entend que, non seulement, il vous faut montrer l’exemple, mais aussi que vous pouvez l’aider à se concentrer à travers des actes quotidiens.
Voici quelques règles de base qui peuvent nettement favoriser la concentration de votre enfant .

Apprenez-lui à se fixer un objectif
C’est très important car si votre enfant connaît la raison pour laquelle il agit, il en sera plus motivé et n’aura aucun mal à fournir l’effort nécessaire pour fixer son attention.

Exemple

je range ma chambre pour pouvoir recevoir mes amis.

Apprenez-lui à remplir un objectif à la fois
C’est important car si c’est un moment durant lequel il classe ses objets physiquement, il les trie mentalement. Il hiérarchise leur importance, d’ailleurs certains finissent à la poubelle.
De même, il apprend que chaque chose doit être à sa place. Cela est vrai pour les objets dans sa chambre mais aussi pour l’enfant dans sa classe, dans sa famille, dans la société en général.

Exemple

je vais t’aider à ranger ta chambre mais c’est toi qui décides de la manière de ranger.

Apprenez-lui à finir ce qu’il entreprend
C’est essentiel pour qu’il apprenne à maintenir son attention tant que cela est nécessaire. Ne cédez pas à la tentation de lui mâcher la besogne, il est nécessaire qu’il comprenne que l’effort ne peut venir que de lui.

Exemple

 

Apprenez-lui à organiser son temps
C’est très utile pour réaliser dans de bonnes conditions ce qu’il entreprend.
S’il est toujours en retard ou s’il a régulièrement une dizaine de choses à faire en même temps, il n’apprendra jamais à fixer son attention sur une action précise. Laissez-lui aussi des temps d’inactivité. Ils sont nécessaires à l’épanouissement de sa personnalité.

Exemple

planifiez ses devoirs, préparez ses affaires le soir, affichez un planning de la semaine dans la cuisine…

Proposez-lui une activité extrascolaire
C’est un bon moyen pour qu’il se défoule mais surtout pour qu’il se structure mentalement.
Choisissez quelque chose qui intéresse votre enfant et qui correspond à sa sensibilité.
Mais attention, ne lui proposez pas trop d’activités à la fois car il pourrait les rejeter en bloc et elles perdraient ainsi toute leur utilité.

Exemple

les arts martiaux (judo, karaté), la musique, l’informatique.

Apprenez-lui à réfléchir avant d’agir.
Il prend ainsi l’habitude d’appréhender la conséquence de ses actes, de ses choix, de ses paroles. L’idée est de développer une sorte de concentration automatique avant chaque action. Cela lui sera très utile à l’école mais aussi dans ses relations avec les autres.

Exemple

avant de quitter la maison, je m’assure de bien avoir pris toutes mes affaires.

Tenez toujours vos promesses.
Il vaut mieux éviter d’en faire si vous n’êtes pas sûr de les tenir.
Si vous vous rétractez , cela peut être déstabilisant pour votre enfant.
Une promesse est une projection dans le futur et si vous, adulte vous n’êtes pas capable de prévoir, comment un plus petit pourra-t-il y parvenir ?

Exemple

nous irons demain au zoo.

 

contact

Préparer des dictées

Voici la méthode que j’applique pour aider Nicolas à préparer ses dictées.
Depuis 3 mois, je recopie son texte sur l’ordinateur en écrivant les difficultés (terminaisons de verbes conjugués, pluriel, accents, double-consonnes, etc.) en couleur.
Bleu pour les accents, rouge pour le reste.
J’imprime tout ça et il copie une ou deux fois (selon sa bonne volonté du jour), en suivant le modèle, puis je lui dicte.

Le résultat est spectaculaire !
Jusque là, il n’arrivait même pas à atteindre 3/20 de moyenne, mais depuis que l’on utilise cette méthode, il est passé à plus de 16 de moyenne et fait partie des meilleurs.
Il lui arrive de rechigner et de bâcler la préparation, les notes qu’il obtient alors lui montrent bien que l’on n’a rien sans travail !
Du coup, la fois suivante, il est beaucoup plus motivé !
Je procède maintenant de la même façon pour les leçons. Je les recopie en mettant les mots-clés en couleur, il retient beaucoup plus facilement qu’en apprenant sur ses livres ou cahiers où ça ne ressemble qu’à une suite de mots interminable!

J’espère que cette astuce pourra profiter à d’autres, car depuis qu’il a commencé à remonter ses notes en dictée, le reste du bulletin a aussi progressé.
J’avais tendance, comme beaucoup d’entre nous il me semble, à être fataliste.
Je me disais (et lui aussi d’ailleurs), ce n’est pas sa faute, c’est à cause de son TDAH, il n’y peut pas grand chose, on ne peut pas trop lui en demander, ça ne dépend pas de sa volonté, etc…
Mais finalement, je me suis aperçue que ce n’était pas lui rendre service et j’ai fini par changer de discours.
Maintenant, quand il prend son TDAH comme excuse, je lui dis simplement qu’il n’est pas plus bête qu’un autre, que l’on sait très bien tous les deux qu’il peut y arriver, et que justement comme il a effectivement ce trouble, il doit “simplement” faire plus d’efforts que les autres mais qu’il n’y a pas de raison qu’il n’y arrive pas.
Et comme il s’est rendu compte qu’en travaillant sérieusement ses dictées, les efforts étaient réellement récompensés, mon discours passe beaucoup mieux et il met beaucoup plus de coeur à l’ouvrage!

Je vous souhaite à tous de vivre les mêmes changements, fiston a repris confiance en lui et je suis très fière de lui.

Maya

Le tableau à cadeaux

Qu’est-ce ? Et ben, tous les jours de la semaine, il a des tâches a accomplir comme mettre la table, ranger sa chambre, être calme a l’école, chez sa mamy, être soigneux avec ses affaires.
A chaque fois qu’il respecte les tâches, on lui met une boule verte, s’il a une boule orange, il peut toujours essayer de récupérer une boule verte. Mais si il a plusieurs boules rouges, là… Il perd sa récompense.
On ne lui offre pas des choses chères, des livres, des DVD, des accessoires de bricolages…
Et ça marche !
Il est devenu beaucoup plus soigneux avec ses affaires, tels que son ordinateur, ses chaussures, et ses livres.
Avec ceci, on peut lui faire plus confiance.

Le papa de Choupette

Les cafés-papotes

On est plusieurs mamans de l’école de mes enfants à organiser de temps en temps une pause-café chez l’une ou chez l’autre, parfois le matin, parfois l’après-midi. Il nous est même arrivé de passer une journée entière ensemble, sur la terrasse d’une copine.
On échange des recettes, des livres, des suggestions de sorties, on se confie, on se réconforte, on se marre…
C’est super sympa, ça remonte le moral et ça crée des liens super.
Ces cafés-papotes comme on les appelle sont devenus vitaux pour moi.
Évidemment j’ai la chance de ne pas travailler mais il y a aussi des mamans qui bossent qui nous rejoignent parfois. On s’arrange. Comme c’est très informel, spontané, que chacune fait comme elle veut, tout est possible.
Il suffit qu’une maman s’y mette, en invite quelques-unes sympas. Si ça se passe bien, une des mamans invitées proposera d’office de le faire chez elle la fois prochaine.
C’est ma récré à moi.

Yanouch

Le jour à l’envers

Quand je remarque que mes enfants ne se supportent plus, quand la cohésion familiale est en train de se casser la figure et que les enfants se détestent vraiment, nous jouons au jour à l’envers.
Les enfants prennent pour une journée les rênes de la maison.
Ils sont en tout point responsables, du tel. des courses, des repas etc… C’est comme si ils avaient un petit Etat à disposition. Ainsi nous nous mettons Roland et moi dans la position des enfants et eux dans la position des parents.
Pour un jour ça leur donne la possibilité de porter une réelle responsabilité, car nous ne nous mêlons pas des problèmes ce jour là.
Ils n’ont pas vraiment le temps de se disputer, ils sont obligés de partager les différentes choses à faire.

Mireille

Le mur des lamentations

J’ai aussi dans un coin un mur des lamentations. Chacun peut y accrocher un bout de papier où il dit quelque chose a quelqu’un. Le dernier est un des miens où je râle qu’on me pique toujours mon scotch.
Ma fille avait une fois écrit qu’elle en avait marre de manger des épinards etc…
Toutes ces choses arrivent à renforcer la cohésion, à miser sur la communication . On vit un peu mieux même si ce n’est pas encore le paradis.

Mireille

Les problèmes d’endormissement

Kyllian 7 ans maintenant présentait d’énormes problèmes d’endormissement entre 4 et 6 ans. Nuits blanches, fatigue de toute la famille… enfin brefs certains d’entre vous connaissent. La solution a été trouvée par son papa? Nous avions tout essayé auparavant (même le sirop, effet paradoxal garanti). Un jour donc, le papa excédé demande à Kyllian s’il savait pourquoi il ne dormait pas la nuit. Kyllian lui répond que beaucoup de “choses sont dans sa tête et qu’il ne peut pas s’arrêter d’y penser”. Mon mari surpris lui demande de préciser.
“Il y a plein de monstres qui veulent m’attaquer dans mon lit la nuit” dixit Kyllian. Et là mon mari ,”tu sais bien qu’il n’y a pas de monstre, il se peut que ce soit dans ta tête, alors papa va te donner un secret “.

Mon mari lui donna de tout petits fusils en plastique du genre Playmobil et lui mis ces derniers sous l’oreiller. Tout cela sans m’en parler. Ce soir là au moment du repas, Kyllian a dit : “j’ai un super secret pour bien dormir” Bien entendu le papa joua de cette complicité: “-ah oui c’est sur tu verras chérie ce soir Kyllian va très vite s’endormir parce qu’il a quelque chose a faire”. Toujours est il que depuis Kyllian a fait toutes ces nuits ! Le lendemain matin réveillée par la sonnerie du radio réveil, j’ai cru au miracle ! Plus tard Kyllian me mis au courant du FAMEUX secret (bien sur le papa avait déjà avoué le tout) et m’assura qu’il n’était plus nécessaire de lui mettre les “armes” parce qu’ils étaient tous détruits.(les monstres).
Mais je crois surtout que cela a fonctionné car il s’agissait d’une idée du papa. C’est très certainement depuis ces faits que le papa a reconnu et accepté le TDAH de notre fils.

Christelle

A propos des devoirs : petits trucs qui ont aidé Matt notamment pour la conjugaison, sa bête noire

Ces trucs sont des moyens mnémotechniques
Pour le passé composé : “passé composé” = 2 mots donc le verbe se conjugue en 2 mots (verbes)
Imparfait : ça finit par le son “ai”, donc les verbes à l’imparfait aussi !
Subjonctif : la méthode “il faut que” fonctionne bien
Conditionnel : méthode “si j’avais” en précisant que c’est comme le futur sauf qu’il faut un s à je
Géo : pour les pays limitrophes à la la France, nous avons inventé un mot : BELAIS qui lui permet de ses souvenir de tous les pays !

Et vous savez quoi ? ça marche !
Pour les poésies : je les lui lis plusieurs fois, puis après je lis un vers, lui récite le suivant puis je lis 2 et lui les 2 suivants etc… jusqu’à ce qu’il finisse par la réciter entièrement ! C’est un peu comme un jeu, et Matt, plus auditif que visuel s’en arrange très bien, d’ailleurs la plupart du temps il apprend ses poésies en écoutant ses camarades les réciter.
Pour le moment, ces trucs fonctionnent plutôt bien… mais que d’imagination il nous faut !

Anne_yes

Mes trucs

J’ai remarqué que parfois il arrivait que certains parents, cherchent à obtenir de leur enfant atteint de TDAH des prouesses qu’ils ne demanderaient jamais à un enfant non TDAH.
Il n’est pas dans le but de ce message de dire à quiconque ce qu’il doit faire ou ne pas faire mais je pense qu’il est important de de se remémorer certaines petites choses.
Au niveau scolaire d’abord, je dis toujours qu’il n’y a problème que lorsqu’il y a un échec. Ainsi un enfant qui réussit avec 65% est enfant qui réussit, et là il mérite d’être félicité, il a sans doute besoin d’une petite aide pour s’améliorer un peu mais guère plus.
S’il réussit avec 75 ou 80% ne faites rien de particulier si ce n’est la routine, les enfants qui réussissent avec 95% ne sont pas spécialement plus heureux, et chercher le forcing scolaire est une entrave au bonheur de l’enfant.
Donc bosser plus et toujours plus et encore plus c’est un peu l’abrutir quelque part et fort inutile.

J’ai appris aussi à ne plus écouter les mamans coconnes sur le parking de l’école.
Le genre il a fait combien à la dernière dictée ? Oh seulement 7/10, mon petit Gérard il a fait 10/10 et il a reçu un chocolat !
Il faudra veiller à acquérir de l’ordre de la méthode, et une belle écriture, mais une chose à la fois.
Par exemple avec ma fille, l’an dernier j’ai obtenu une économie du matériel scolaire, à savoir que j’ai refournis que deux fois l’an passé, et un certain ordre dans sa mallette. Toutes les semaines elle jette les papiers, les bouts de tartines, etc… ça n’a l’air de rien mais pour elle ce fut un gros travail sur elle même d’y arriver…
Il lui aurait été impossible de corriger tous les défauts à la fois. Elle a toutes ses études primaire et même la moitié du secondaire pour tout corriger. Je crois que qui va piano, va sano.
Cette année nous travaillerons surtout l’écriture. Parce qu’elle est trop petite, pointue et irrégulière. Nous avons un an pour faire cela calmement, le reste… ma foi. Apprendre à travailler à l’intéresser est important mais en aucun cas il faut que cela devienne une obsession qui empoissonne la vie de l’enfant, l’enfance est une période tellement belle et pleines de rêves…
Donc ils ont besoin de ça aussi, et il faut savoir que le jeu pour l’enfant, même petit petit est un travail en soi, c’est grâce à lui qu’il apprend et c’est fatigant pour lui tout en restant indispensable à son développement.
Donc du temps pour le travail scolaire, du temps pour le loisir, du temps pour le sommeil… Et ça tournera super.
Et oui aussi surtout n’oubliez pas les : comme tu es doué, comme tu es fort, comme tu es grand, je savais bien que tu y arriverai doué comme tu es ! ça c’est tellement important !

Au niveau de la chambre je dirai : poutoutte que bordel chale, ça c bien de Liège, et ça signifie, c’est quand même bien en désordre ici… là aussi cool et relax, ça vient avec le temps.
Moi j’ai instauré le samedi comme jour de rangement, obligatoire interdit de quitter la chambre avant que ce soit plus ou moins en ordre. Au début ce fut la galère il fallait que j’y retourne trois ou quatre fois avant de dire OK c’est en ordre, et c’était à peine passable. Le plus dur c’était le samedi soir, souvent le même désordre que le matin…
Mais à force de le dire le rangement des chambres s’améliore, le grand parvient à la garder en ordre a peu près une semaine, Georgie trois jours, mais elle range aussi le mercredi elle a constaté que comme ça c’est moins à faire. Cela prend du temps et de la patience, des années même, mais il faut savoir fermer les yeux pour ne pas s’empoisonner la vie aussi. Et c’est en tapant sur le clou que vous l’enfoncerez…
Il en est de même pour l’ordre dans la maison, il faut répéter tout le temps va ranger ce que tu as dérangé, pas la peine de s’énerver, il finira par le faire spontanément dans quelques années…
N’attendez jamais la même chose de vos enfants atteints de TDAH que ce que les autres parents attendent de leur enfant non TDAH puisque justement ils sont atteints de TDAH.
Ils ne sont pas capables des mêmes choses ou il leur faut plus de temps pour les acquérir, restez cool et zen… .
N’oubliez pas non plus que vos enfants donnent souvent le meilleur d’eux même pour vous faire plaisir et que s’ils n’y arrivent pas c’est qu’ils doivent encore apprendre à y arriver et en aucun cas ils ne le font pour vous embêter !
En résumé je dirais : apprendre doucement une ou deux choses à la fois et ne lui demandez jamais ce qu’il n’est pas capable de faire.
Pour finir, n’oubliez jamais que ce sont des enfants formidables !

Françoise

Le travail de vacances

Pour ne pas passer son temps à se battre … idée maison
Notre ado a un travail de vacances à faire… pour éviter les conflits inutiles nous avons mis en place une solution qui arrange tout le monde.
Notre ado est donc parti ce matin avec son père au bureau pour faire la deuxième partie de son travail de vacances.
Là bas il ne rencontre rien pour le distraire et le perturber et donc le travail sera fait sans crises en une journée.
Tout le monde se retrouve content lui comme nous.
En plus passer une journée entière à voir son père travailler et bien ça lui donne une idée de ce que sont les journées de son papa et vont lui permettre de se rapprocher encore un peu de lui.
Pendant ce temps là à la maison le climat est tout soleil et quand mon ado rentrera ce soir je serai ravie de le revoir.

Pascale

La lecture

Mon fils a huit ans et ne veut pas faire d’effort pour apprendre à lire.
Il n’y comprend rien et se décourage car il voit tout le monde qui sait lire et pas lui.
J’ai acheté de tout, des livres, des CD rom, des CD… rien ni faisait, il n’y arrivait pas.
Ce week-end par hasard il est tombé sur un jeu de société : le pendu et la miracle il ne décolle plus du jeu.
Il prend son dictionnaire pour former des mots et il s’amuse comme un petit fou à me battre.
Car en plus il a beaucoup d’imagination il me met des mots comme : interphone, compartiment et j’en passe.
Tout cela pour vous dire qu’il a trouvé sa méthode d’apprentissage tout seul et en plus il aime beaucoup cela.

Bibi

Les cauchemars

Caroline toute petite faisait beaucoup de cauchemars.
J’ai trouvé un truc : je lui ai offert une pierre rose “qui chasse les cauchemars”.
Elle a aujourd’hui 13 ans et dort toujours avec ses pierres (qu’elle choisit elle-même maintenant).
Le frottement de celles-ci contre sa joue l’apaise et elle s’endort sans angoisse.
J’ai réitéré le même truc avec la fille de mon amie âgée de 10 ans et cela a marché aussi.

Fabienne

Rire

Samedi soir, les enfants de la famille (Théo, Clara et les cousins) sont venu faire une démonstration de petite cuillère en équilibre sur le nez. Ils avaient imaginé cela tout seul. Nous avons tous bien ri car finalement tout le monde a essayé. Et après une période d’entraînement, les enfants sont arrivés à mettre 2 cuillères en équilibre sur leur nez et sur chacune de leur oreille et faire le tour de la table. On a vraiment beaucoup ri et c’est un excellent exercice de concentration. Alors si ça vous dit, sortez vos petites cuillères!

Sylvie

La lecture

Mon fils avait du mal à apprendre à lire était très découragé et pas du tout soutenu par sa maîtresse.
J’ai donc pris les choses en main, je lui est appris à lire à son rythme, sans chercher à suivre la course échevelée de l’instit.
Tous les soirs il choisissait un livre et nous lisions tous les deux un passage. Il fallait que nous soyons seuls dans la pièce, sans aucune distraction. Et surtout que le livre ne “bouge” pas, car j’ai découvert que Pacôme avait du mal à lire parce qu’il faisait tout le temps bouger, voire tomber son livre. Par contre, allongé sur le ventre, le livre sur mon lit, et en jetant de temps en temps un coup d’œil à ses jambes pour l’empêcher de se tortiller, il a progressé assez vite, et était très étonné de réussir. C’est sûr qu’avec les mots qui dansent devant vos yeux, il est très difficile de se concentrer !

Arielle

Mes principes de vie avec mon enfant atteint de TDAH
Emmanuel

  • – Tu approuveras ce qui pousse ton enfant à exprimer sa part de vérité, même si elle ne correspond pas à la tienne
  • – Tu inciteras ton enfant au respect, le pratiquant toi-même en toutes circonstances
  • – Tu décideras de ce qui est bon pour lui, sachant qu’il est unique, en tenant compte de sa différence
  • – Tu soulageras ses afflictions, lui inculquant la même perspective pour autrui
  • – L’écoute est primordiale. Il t’entendra si tu pratiques cela
  • – Amène-le à s’exprimer, par rapport à ce qu’il ressent juste ou non, bon ou mauvais
  • – Permets-lui de ne pas être d’accord, d’exprimer son désaccord. Il évacuera ainsi des tensions et se portera mieux
  • – Rappelle-lui son origine, ses possibilités toutes personnelles
  • – Gratifie-le par rapport à ses exploits, ses progrès, ses bons fonctionnements, sa bonté, sa compassion
  • – Relève tout ce qui est fécond en lui
  • – Apprends-lui le respect de toutes choses et amène-le à accepter l’autre tel qu’il est
  • – Apprends-lui la tolérance. Démontre-le par ta propre tolérance envers lui. Il le deviendra, pour lui et envers les autres
  • – Apporte-lui ta compassion lorsque drame il y aura, dans sa vie d’enfant
  • – Apprends-lui à construire en lui les forces qui l’aideront dans les difficultés
  • – Donne-lui l’exemple de quelqu’un qui se relève, suite à des désagréments divers
  • – L’enfant se comporte comme tu le lui suggères, par l’image que tu lui donnes
  • – Les représailles, il ne comprend pas. Amène-le plutôt à explorer le “pourquoi” de son comportement. Isole-toi en sa compagnie lorsqu’il aura retrouvé le calme, incite-le à revoir son fonctionnement
  • – Chacun a droit à l’erreur, à la colère, à l’agressivité, comme à la joie et à la bonté
  • – Accepte-le tel qu’il est, sans pour autant le laisser manquer de respect
  • – Rétablis ton autorité en toutes circonstances. Il saura qui est le chef et s’inclinera
  • – Ne désespère pas de ne pas retrouver en lui tes aspirations ou désirs de réussite
  • – Accepte-le dans sa différence, tant sur le plan scolaire que celui de ses affinités
  • – Permets-lui de développer ses particularités et apprends-lui à les faire fructifier
  • – Encourage-le à estimer et à donner le meilleur de lui-même, et accepte que ce meilleur ne soit pas encore la perfection
  • – Donner droit à la parole, écouter, accepter qu’il ait son point de vue, c’est l’amener à s’estimer valable. Cela l’aidera à se construire une bonne confiance en lui, lui permettant de prendre des responsabilités et de s’affirmer
  • – Accepter qu’il définisse sa propre position, c’est l’encourager à exprimer sa vérité avant tout. La confiance en son “soi” est le moteur qui lui permettra de réussir sa vie au mieux
  • – Qu’il apprenne à rester lui, en toutes circonstances, même s’il doit se plier à des conditionnements inévitables. Lui parler des règles de la société et de son autorisation à ne pas les cautionner, tout en s’y pliant malgré tout
  • – Souhaiter toujours le meilleur, y contribuer, voilà ce que tu peux lui enseigner
  • – Sois toi-même et il sentira que tu es dans ta vérité. Sois jute et il acceptera les règles. Sois honnête et il le deviendra

Les compliments

Les enfants se nourrissent des louanges et de la reconnaissance des personnes qu’ils aiment, et ceux qui grandissent avec la certitude qu’ils sont valorisés et estimés sont plus réceptifs à l’amour ; ils se sentent bien quand ils reçoivent des réactions positives, et ils peuvent donner et recevoir de l’affection naturellement et facilement.
Certains enfants grandissent sans jamais entendre de mots d’amour sincères de la part de leurs parents. Ils sont méfiants quand on leur fait des compliments, et mal à l’aise quand on reconnaît positivement leurs mérites; ils manquent d’estime pour eux-mêmes. Les enfants qui sont habitués à vivre dans une atmosphère négative ont de la difficulté à accepter la moindre louange ; ils deviennent angoissés et nerveux, comme s’ils étaient incapable de s’ouvrir à l’amour.
N’ayez pas peur de faire leur éloge devant eux !
Un enfant a besoin de savoir que vous êtes heureux d’être son père ou sa mère.
Dites à vos enfant combien vous les aimez, mais dites-leur aussi à quel point vous êtes heureux qu’ils fassent partie de votre vie, en utilisant un langage qu’ils comprennent: “Toi et ta petite soeur et papa, vous êtes mes préférés.” “Tu es mon petit garçon adoré !”
Les enfants on particulièrement besoin de savoir que vous êtes fier d’eux quand ils subissent un échec. “Je te félicite d’avoir tenu bon”.
Dites-leur que vous êtes fier de leur effort: “Tu as eu beaucoup de courage ; je suis fier de toi, parce que tu as fait des efforts.”

Dominique

Remerciez votre enfant

Dire merci à son enfant atteint de TDAH et reconnaître ce qu’il apporte à votre vie de famille est un moyen modeste, mais magique de le stimuler.
En fait, cela fonctionne si bien que je suis surprise qu’il n’y ait pas plus de parents qui le fassent. Il est certain que, quand les autres remarquent les petites choses que l’on fait, on est plus disposé à continuer de les faire. Exprimer honnêtement votre reconnaissance n’est pas seulement en soi une manifestation d’affabilité, c’est une façon de l’inculquer à votre enfant.
Remerciez cordialement votre enfant pour avoir apporté le courrier ou avoir répondu au téléphone.
Même si le geste semble insignifiant, prenez la peine de remercier votre enfant pour sa participation : avoir mis son linge sale dans le panier, avoir ramassé ses jouets ou ne pas vous avoir interrompu pendant que vous étiez au téléphone.
Un enfant atteint de TDAH qui doit faire constamment face aux critiques se sentira incompétent et peu important.
Par contre, un enfant dont les efforts sont continuellement reconnus développera une saine confiance en lui et sera conscient de ses capacités.
Même s’il reste comme on dit chez moi des bosses dans le lit, reconnaissez qu’il a été fait !

Linda

Dire non

Il y a bien sûr des moments où vous devez dire non à votre enfant atteint de TDAH.
L’enfant, à mesure qu’il grandit et qu’il apprend à se découvrir, a besoin de connaître les règles de comportement et il se tournera vers vous pour avoir des indications. Vous devez accepter de tracer les limites : tu ne peux pas sauter sur les lits, tu ne peux pas allumer le feu s’il n’y a pas d’adulte avec toi, il faut attacher ta ceinture de sécurité dans la voiture, il faut me donner la main pour traverser la rue.
Fixer des limites n’est pas la même chose que punir. Punir c’est infliger de la douleur, ce qui n’apprend jamais rien d’autre à l’enfant que ressentir des émotions négatives comme la peur et la haine. Il n’y a jamais aucune raison de punir. Blâmer, menacer, prêcher et gouverner ne donnent rien non plus; cela ne fait qu’entraîner des luttes de pouvoir inutiles. Plutôt que d’être un dictateur autoritaire, considérez-vous comme un entraîneur sensible qui communique les règles nécessaires; voici les règles du jeu et voilà leurs fonctions.
Un parent qui élève consciencieusement son enfant dit non d’une façon claire et honnête, trouve le bon moment et fait attention pour ne pas lui faire honte ou l’embarrasser.

Gérard

Accepter les erreurs

Les enfants atteints de TDAH n’ont pas peur d’essayer de nouvelles choses, ils n’ont pas peur d’échouer et d’essayer encore.
Alors, pourquoi nous, les adultes, sommes-nous si obsédés par l’échec : le nôtre et celui de nos enfants ?
Pourquoi est-ce si difficile de laisser nos enfants se classer dans la moyenne ou faire des erreurs?
Pourquoi sommes-nous si angoissés dès qu’ils font des gaffes?
On croit peut être inconsciemment que nous devons toujours réussir et,bien paraître dans toutes les situations.
Cette croyance limite notre capacité de réussir car nous ne pouvons pas facilement reconnaître et accepter nos erreurs. De plus, ce besoin de réussir à tout prix vient gêner notre capacité d’agir librement et spontanément.
Aujourd’hui je m’accorde la liberté d’action et je suis disposé à accepter mes erreurs.
Je sais que si je commets une erreur, je serai en mesure de la reconnaître et d’ajuster mes comportements futurs.
Je vois que la spontanéité et la liberté d’action sont plus importantes que de bien paraître même avec des enfants atteints de TDAH !

Gérard

Lettres d’amour

Les lettres d’amour sont des petits mots personnalisés adressés à vos enfants pour leur faire savoir que vous pensez à eux avec affection.
Ce sont des petits rayons de soleil qui réchauffent leur journée.
Ce sont des surprises qui surviennent quand vos enfants s’y attendent le moins.
Mettez des petits mots sous leur oreiller, collez-les sur le miroir de la salle de bain, ou placez-les dans leur boîte à tartines pour qu’ils les trouvent à l’heure de midi.
Glissez un petit mot dans sa poche ou dans une de ses chaussures pour créer une surprise encore plus grande.
Pensez à en envoyer par la poste – recevoir sa première lettre par la poste peut causer tant de joie à un enfant que cela vaut amplement le coût du timbre.
À mesure que les enfants vieillissent, écrire des mots peut être très utile pour résoudre des différends ou des conflits en évitant les discussions interminables.
Envoyer des petits mots est une autre façon de dire à vos enfants à quel point ils sont importants.

Anaëlle

Mémoriser des chiffres

Pour aider mon enfant (de dernière maternelle) à mémoriser les chiffres de 1 à 10, je lui ai dessiné un set de table (que j’ai fait plastifié).
Il est très coloré , décoré de différents objets faisant référence à chacun des chiffres.
Ainsi, à table lorsque l’occasion se présente, il peut se repérer sur son “aide-mémoire”… Il travaille ainsi sa mémoire sans se sentir contraint.
Il y a en a aussi chez ses grands-parents…
Et pour ne pas faire de jaloux à la maison, j’ai dessiné un autre set de table pour sa soeur aînée : rappel des règles de multiplications.
Ils ont aimé avoir un set de table rien qu’à eux…

Françoise-Lili

Encourager

Voici une petite idée qui fonctionne avec Sam (12 ans). Il est assis près du tableau et affiche des dessins avec messages positifs que 3 ou 4 amis de la classe lui ont donnés spontanément.
Pendant un examen, je lui ai découpé un petit ourson dans un carton (publicité que j’avais reçu à la maison) et je lui ai écrit au verso “Fais de ton mieux Sam.
Quand il sent la colère, la frustration ou l’anxiété le gagner, il prend le paquet de message et les affiches individuellement devant lui à l’aide d’aimants. Et il se calme…
Petit train, rempli d’amour, va loin….

Hélène, enseignante

Encourager l’autonomie sociale
Juliette

  • – Laissez votre enfant répondre de lui-même lorsqu’on lui pose une question.
  • – Aidez-le à préparer une réponse à la question : C’est quoi le TDAH ?
  • – Demandez l’opinion de votre enfant et acceptez son conseil.
  • – Attendez-vous à ce qu’il accomplisse des tâches dans la maison comme ses frères et sœurs.
  • – Assurez-vous qu’il soit responsable de ses actes, autant des devoirs que de ses engagements envers ses amis.
  • – Permettez-lui de voir que les adultes se sentent vulnérables aussi.
  • – Remarquez tout ce que votre enfant fait de bien à chaque fois que cela est possible.
  • – Dites-lui combien il est spécial et que vous l’aimez tel qu’il est.
  • – Lorsqu’il fait quelque chose de courageux, dites-lui que vous êtes fier de lui.
  • – Pratiquez avec lui différents rôles pour l’aider à s’adapter aux situations scolaires difficiles.
  • – Parlez de possibilités de carrière réalistes en tenant compte de son TDAH.
  • – Rendez-vous disponible lorsqu’il veut parler et valider ses sentiments au sujet de sa différence.
  • – Donnez-lui un filet de sécurité pour qu’il se sente assez en sécurité pour prendre des risques tels que de participer à des sports d’équipe, s’occuper de l’animal favori d’un voisin ou de dépenser son argent de poche pour deux
  • mois pour un jouet qu’il désire.
  • – Assurez-vous qu’il comprend ses droits et ses responsabilités.
  • – Permettez-lui d’avoir la joie d’aider quelqu’un d’autre.
  • – Embrassez-le et serrez-le dans vos bras souvent pour qu’il sente votre soutien physique et émotif.
  • – Donnez-lui des occasions de prendre des décisions par lui-même; même des décisions qui semblent très limitées lui montrent qu’il y a des conséquences à ses actes et qu’il est bon d’être responsable de ce qui arrivera par la suite.
  • – Assurez-le qu’il n’est pas borné ou stupide.
  • – Permettez-lui d’être paresseux lorsqu’il a besoin de se reposer des travaux stressants.

Renforcer les habiletés sociales

Je ne sais pas au sens technique ce que veut faire “jeu de rôles” – c’est le terme que j’utilise pour ce que nous faisons à la maison.
Imaginons que le thème est “parler en classe”.
D’autres enfants de la famille, amis etc sont les élèves, un adulte fait l’enseignant et modère, il y a quelque chose pour ressembler aux tables et au tableau pour créer l’ambiance, n’importe quoi, des cartons…
L’enfant reproduit son comportement habituel.
Les autres enfants verbalisent ce qu’ils ressentent – ça les gêne, ils ne peuvent pas travailler.
L’adulte évite que cela ne tourne à une critique pénible en disant par exemple que le cours fait pause pour que la classe aide l’enfant à trouver une solution.
Établir une stratégie, par exemple
– parler moins fort
– passer au chuchotement
– alterner avec mâchonner quelque chose (le haut d’un bic par ex)
– parler dans sa tête.
Là, quant il y arrive, même un court moment, méga encouragements des autres.
La classe reprend.
Je ne limite pas à un seul enfant. Par exemple l’aîné dira peut-être, “moi en français, je m’ennuie, qu’est-ce que je peux faire”. Les autres lui donnent des idées.
On peut faire plein de variantes.
Mon idée c’est que l’enfant dont le comportement gêne les autres prenne conscience de cette gêne, de la
possibilité du passage chez les autres de la gêne vers l’énervement, et que tous aident à trouver une solution.
On peut faire une variante sans modération où les autres enfants s’énervent: pour montrer que la même
situation peut bien ou mal tourner selon la façon dont elle est gérée.
Ou cinéma par ex., un autre que l’enfant parle pendant le film vidéo vu à la maison, un film que l’enfant a très envie de voir, donc il ne comprend pas et ça le gène, puis c’est au tour de l’enfant de parler et de gêner les autres.
Ça ne se fait pas en une fois, c’est long.
J’avais obtenu l’autorisation il y a quelques années pour Diego de filmer quelques minutes sa classe.
Nous avons ensuite à la maison étudié les visages, les expressions, les positions du corps.
Ça semble l’avoir aidé à comprendre que les autres aussi ont leur vie et donc qu’il est tout le temps en interaction.
Beaucoup d’enfants atteints de TDAH que je connais parlent tout haut.
Ça semble les aider à se concentrer. Arriver à parler mais dans sa tête c’est dur. Pour les miens, ce qui les coince le plus c’est “tais toi”. “Parle dans ta tête, pas tout haut”, ça marche beaucoup mieux.
Melvin y est presque, Diego parfois, sinon il chuchote.
Melvin fait ses devoirs en silence mais en écoutant du rap avec les écouteurs sur les oreilles et en dansant sur sa chaise !
On peut faire le même jeu pour plein de choses: comment réagir à la provocation en récréation (je trouve que les autres enfants connaissent mieux ces problèmes que nous, ils le vivent encore), comment se défouler en récréation sans gêner les autres, comment ne pas interrompre quelqu’un qui parle, préparer un voyage en voiture. Pour préparer à une opération chirurgicale, par exemple, ça mobilise tout le monde en soutient et ça introduit l’idée de jeu, donc que ce n’est pas grave, ça va bien se passer.
Nous avons un autre jeu qui semble aider à prendre conscience des autres : filmer, par exemple de gens qui font la queue pour entrer au cinéma. Puis nous regardons à la maison. Il y a un bol au milieu et des jetons. Le jeu consiste à décrire ce que chaque personne sur la vidéo ressent, d’après son visage et la position de son corps. Si personne ne trouve, quelqu’un appuie sur le bouton “pause” et nous imitons la posture et l’expression du visage. Généralement ça donne le déclic. La personne, enfant ou adulte, qui trouve met un jeton dans le bol. Quand tous les jetons sont dans le bol le jeu est fini et nous avons gagné ce qui était défini à l’avance, déjeuner à l’extérieur, séance cinéma, rollers au parc…
C’est coopératif, puisque quand on trouve on contribue à ce que tous gagnent.

Antoinette

Ne jamais dire non, dire toujours oui

 

Par exemple :
L’ enfant dit : je dois faire pipi…
Ne pas dire : Non, il faut attendre
Mais dire : Oui, tu peux, pendant la récréation qui commence dans 5 minutes…
Connaissez vous la technique ou les parents, l’instituteur… ne disent pas :
Louis, prend ton livre de math., mais : ‘JE prend mon livre…, Je l’ouvre à la page 45, Je cherche l’ exercice A2…?
C’ est une technique avec quelques buts différents:
– apprendre le stop (=freiner)
– apprendre a écouter et regarder (= observer soigneusement)
– apprendre a s’ évaluer positivement. (= intégration du comportement).

Julien (prof et parent d’un enfant atteint de TDAH)

Choisir les priorités

Chez nous nous avons essayé de faire la part des choses et de choisir les priorités.
Par exemple en semaine on habille les enfants…. on gagne ainsi une demi heure mais le week-end ils s’habillent seuls.
Pour les repas nous avons aussi cessé de nous battre.
Quand nous avons terminé de manger nous restons encore dix minutes à table et après on sort de table et on laisse les enfants manger.
Depuis que nous agissons comme cela nous avons remarqué que Grégoire mange deux fois plus qu’avant.
Il met parfois plus d’une heure pour manger mais ça ne le dérange pas, il mange à son rythme et nous puisque nous avons décidé de ne plus nous énerver, nous nous autorisons à quitter la table
Depuis que nous ne nous énervons plus, Grégoire mange enfin bien… très lentement mais bien.
Petit à petit nous avons essayé d’admettre que nos enfants ne sont pas encore capables de faire certaines choses seuls.
Alors nous avons arrêté de nous compliquer la vie.
Grégoire a 8 ans.
Guillaume 12 ans mange maintenant lui a un rythme normal et s’habille seul un matin sur deux… s’il n’est pas habillé quand on rentre dans la chambre, on ne s’énerve pas et on l’habille.
Pour les leçons et devoirs on fait pareil… si ils ne savent pas faire sans nous car non structurés à l’intérieur on fait avec eux.
Ce n’est pas leur faciliter la tâche mais leur donner les structures intérieures qu’ils n’ont pas en attendant que par la force de l’exemple cela finisse par fonctionner.
Pour les larmes, cela me faisait beaucoup de mal et je culpabilisais beaucoup. Guillaume pleurait beaucoup. Je pense que c’est dû à la plus grande sensibilité des TDAH.
J’ai donc appris à Guillaume à refouler ses sentiments… résultat dépression nerveuse, pelade, asthme et Cie.
Grâce à une psychothérapie familiale nous avons réappris que exprimer ses sentiments était une bonne chose.
Guillaume maintenant pleure, claque la porte et s’exprime.
Il sait ainsi exprimer ce qu’il ressent et me permet grâce à cela de pouvoir le soutenir en le consolant ou en discutant avec lui ou moi aussi en claquant la porte et en osant dire j’en ai marre.
Cette relation est beaucoup plus saine mais il a fallu 5 années pour que l’on apprenne tout cela.
Grégoire lui a bénéficié de toutes les erreurs que nous avons commises avec son frère… et nos erreurs avec lui ont été nettement moins nombreuses qu’avec son frère.
Je dois aussi dire que j’ai deux enfants atteints de TDAH mais ils sont comme tous les enfants différents l’un de l’autre..
Je dois dire que l’on constate vraiment des progrès, lents mais constants et surtout l’énervement familial général a fortement diminué.
Quand je regarde l’évolution de mes enfants je me dis que tout cela est bien souvent difficile et épuisant mais que oui mes enfants évoluent et dans le bon sens et que donc ce combat quotidien qui est la vie avec le TDAH vaut la peine.

Pascale

Ne jamais désespérer

On a le droit de se sentir abattu, en colère, mais il faut toujours garder espoir, car nos enfants atteints de TDAH ont besoin de toute notre énergie pour pouvoir s’adapter dans cette société.
Expliquer à l’enfant ce que veut dire TDAH avec les mots les plus simples possibles et adaptés à son âge; plus vite l’enfant est informé de son problème, mieux il pourra y faire face et pourra participer activement à son bien être.
Être le plus clair possible avec son entourage proche, sans rentrer dans les détails, mais les tenir au courant de la situation, car la famille telle que les grands-parents, les oncles et tantes, parrains, marraines, etc., sont autant de personnes indispensables à pouvoir vous aider à surmonter les difficultés que vous et votre enfant allez rencontrer.
Lorsque l’enfant est scolarisé, très souvent en échec scolaire et avec des comportements à rendre l’institutrice dépressive, allez lui expliquer calmement de quoi souffre votre enfant. Si vous avez de la documentation, proposez-lui de la lire, car le contact avec les enseignants de votre enfant est un des éléments clés de sa meilleure intégration et de sa réussite, ne pas oublier qu’un enfant passe plus de temps à l’école par jour qu’à la maison.
Le traitement médicamenteux ne fait pas de miracles. Il peut aider l’enfant à mieux se concentrer, donc à mieux pouvoir entrer dans les apprentissages, à être plus calme, mais il ne devient pas Einstein en une semaine.
Très souvent l’enfant présente un retard scolaire, d’où le manque de confiance en lui, le ras le bol de devoir travailler trois fois plus pour obtenir trois fois moins de bons résultats. Il faut le remettre en confiance et pour cela ” les clés pour apprendre ” une association créé par une enseignante à la retraite, va pouvoir aider votre enfant à reprendre confiance en lui.
Les enfants atteints de TDAH ont une très grande sensibilité, le moindre changement dans leur vie de famille peut les déstabiliser; un deuil, un parent au chômage, un parent malade, un déménagement, un changement d’établissement scolaire ou d’instituteur, un divorce, tout cela et d’autres choses peuvent les perturber et à ce moment là il faut être très vigilant, les rassurer, et les entourer, d’où l’importance de bonnes relations avec l’école et l’aide de la famille.
Pour finir il n’y a pas de bons ou de mauvais parents, maintenant que vous savez de quoi souffre votre enfant, à vous de changer vos méthodes d’éducation, l’éducation telle qu’elle est écrite dans les livres ou apportée par vos parents n’est pas adaptée à ces enfants. Ils ont besoin de calme, de limites, mais surtout ils ont besoin de beaucoup d’amour, d’être mis en valeur, d’être félicités; encouragés; pour la moindre petite réussite une bonne note à l’école, il s’est bien tenu au restaurant, etc… et ne pas oublier qu’un enfant atteint de TDAH doit pouvoir se défouler, alors vive les promenades en forêt etc

Nadine

La méthode 1-2-3

Quand mon enfant fait quelque chose qui dérange, exemple : il court dans la maison, je lui dis :” on ne court pas dans la maison, c’est 1 .”
Si il recommence, je ne répète pas la phrase au complet… c’est le but… éviter de répéter… je dis seulement… “c’est 2 “… et il repart à courir…. et voilà… “c’est 3″…
5 minutes dans ta chambre… c’est un arrêt d’agir.
Au bout de 5 minutes, il revient et on évite de discuter de la raison pour laquelle il a été retiré de la circulation.
La vie reprend son cours…
Après avoir utilisé ce truc plusieurs fois, j’ai remarqué que, maintenant, j’arrête de compter à 1.
Cela marche donc !

Marie-Andrée

Utiliser le jetons pour aider votre enfant à se prendre en charge

Vous connaissez sûrement le principe du calendrier et bien c’est un peu la même principe.
Vous donnez 6 jetons par semaine à votre enfant et vous faites une liste avec lui.
Il faut écrire en haut de la page les 3 choses que l’on demande à son enfant pour la semaine.
Exemple :
1. Accrocher chaque jour son manteau au porte manteau
2. Débarrasser son assiette après avoir terminé de manger
3. Eteindre la lumière en quittant la salle de bain.

Ensuite on fait avec lui une liste des choses qu’il aimerait avoir.
Si il lui reste 6 jetons à la fin de la semaine il demande de jouer à la playstation pendant le week-end.
Si il lui en reste 5 il a le droit de regarder un film avec pop-corn
4 etc.
Quand l’enfant ne fait pas ce qu’on lui a demandé on lui enlève un jeton etc.

Le principe des jetons est concret. Quand il faut que l’enfant donne un jeton il voit sa demande partir mais s’il garde ses jetons il a droit à ce qu’il a demandé et il est content et fier de lui.
Pour moi ce principe a changé beaucoup de choses et maintenant si j’oublie c’est Maxime qui me le dit.

Liette

Mes suggestions pour aider votre enfant à mieux vivre avec le TDAH. 

  • Aidez-le à organiser son environnement en utilisant des codes de couleur pour ses cahiers ou récompensez-le lorsqu’il accomplit certaines tâches domestiques.
  • Parlez-lui du langage corporel et des conventions sociales. Prenez le temps de lui expliquer pourquoi les gens fuient parfois notre regard lorsqu’ils nous parlent.
  • Conseillez-le lorsqu’il doit affronter des situations sociales délicates.
  • Expliquez-lui les règles de politesse de base telles que la façon d’entamer une conversation ou la manière de tenir une porte pour laisser entrer quelqu’un.
  • Apprenez-lui à gérer les conflits en lui expliquant la différence entre un geste volontaire et un geste accidentel.
  • Aidez-le à trouver des moyens de résoudre les conflits.
  • Expliquez-lui que le fait qu’il vive parfois des situations conflictuelles ne veut pas dire qu’il est méchant et que cela peut arriver à tout le monde.
  • Si les projets d’envergure (tels les projets scolaires lui semblent insurmontables, divisez-les en plusieurs petites étapes et offrez-lui une récompense pour chaque étape franchie.
  • Si votre enfant semble stressé, consultez son calendrier d’activités. S’il est trop chargé, demandez à votre enfant quelles activités optionnelles il aimerait abandonner. Expliquez-lui qu’il peut poliment refuser une invitation ou une activité s’il se sent trop accaparé.
  • Si votre enfant ne peut écouter la télévision ou se concentrer sur des instructions que lorsqu’il tape du pied, laissez-le faire.
  • Félicitez votre enfant. Soyez précis, soulignez la qualité de son écriture ou la gentillesse dont il fait preuve en parlant au téléphone avec sa grand-mère.
  • Encouragez votre enfant à identifier les sujets qui l’intéressent. Vous l’aiderez ainsi à faire un choix de carrière judicieux le moment venu.
  • Assurez-vous que votre enfant est suivi par un professionnel de la santé qui connaît bien le TDAH.  Laura